La prise en charge du suivi bucco-dentaire des personnes diabétiques est-elle adaptée ?

La prise en charge du suivi bucco-dentaire des personnes diabétiques est-elle adaptée ? Exploitation de l’enquête ESPS 2008 . IRDES. Questions d’économie de la santé n°185 mars 2013

Le diabète est une pathologie caractérisée par une hyperglycémie chronique résultant
d’une déficience de sécrétion d’insuline. Non équilibré, il peut engendrer des complications sévères. La maladie parodontale constitue une des complications du diabète non équilibré.
Cette affection bactérienne détruit les tissus qui supportent les dents et provoque leur
perte. Or, la prévention des affections dentaires peut avoir un effet bénéfique sur l’équilibre du diabète et la qualité de vie des personnes atteintes.
À partir des données de l’Enquête santé et protection sociale (ESPS) 2008, représentative en population générale, nous décrivons les caractéristiques socio-économiques des personnes diabétiques et nous interrogeons sur leurs accès et recours au dentiste.
Le diabète touche en France 4,5 % de personnes et 7,6 % des 35 ans et plus étudiés ici. Sa prévalence augmente fortement avec l’âge (de 1,6 % pour les 35-49 ans à 15,5 % pour les 70 ans et plus) et les hommes sont plus concernés que les femmes. Les personnes diabétiques sont en outre plus défavorisées que le reste de la population. Nos résultats montrent aussi que les personnes diabétiques ne recourent pas plus que les non-diabétiques au dentiste, voire moins, alors qu’elles sont prises en charge à 100 % par le dispositif des affections de longue durée au titre du diabète.

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