Prix 2012. Paul Monsarrat. Parodontite et polyarthrite rhumatoïde.

De nombreuses recherches menées depuis les années 90 montrent que la parodontite est susceptible d’entrainer des manifestations pathologiques à distance et/ou d’aggraver des états pathologiques déjà existants. Des études observationnelles, ou des essais cliniques tendent à montrer un lien entre parodontite et maladies systémiques, bien que les mécanismes physiopathologiques soient encore méconnus. Ces études évoquent une association significative entre parodontite et survenue d’événements cardiovasculaires , aggravation de l’équilibre glycémique des patients diabétiques, survenue d’accouchements prématurés pour cause de pré-éclampsie ou encore dysfonction érectile

.Il est troublant de constater que parodontite et polyarthrite rhumatoïde partagent des facteurs prédictifs de sévérité communs [12, 13] :

• Prédisposition génétique
• Facteurs immunologiques
• Facteurs bactériens
• Manifestations cliniques : destruction des tissus conjonctifs mous et durs, en particulier le tissu osseux, et augmentation du taux sanguin des médiateurs de l’inflammation.

Ces ressemblances permettent de poser l’hypothèse d’un lien potentiel entre PR et parodontite.

Plusieurs études observationnelles vont dans le sens des hypothèses biologiques. En effet, l’association entre polyarthrite rhumatoïde et parodontite a été reportée à plusieurs reprises dans des études d’observation récentes

Le but de l’étude OSARA était de décrire le statut dentaire, parodontal et prothétique de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.

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