Parce que le tabagisme est, à ce jour, la première cause de mortalité évitable et que tous les modes de consommation sont nocifs, il était
important que le législateur donne aux soignants les outils nécessaires pour accompagner les patients et lutter contre cette problématique
majeure de santé publique.
La loi de modernisation de notre système de santé, en date du 26 janvier 2016, autorise la prescription des traitements nicotiniques de substitution par les médecins du travail, les chirurgiens-dentistes, les masseurskinésithérapeutes et les infirmier(ère)s. Cette avancée s’ajoute à l’existence de la prescription par les médecins et les sages-femmes, et doit contribuer à renforcer les politiques institutionnelles existantes mises en place dans le cadre de la démarche Lieu de santé sans tabac.
